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Le « Carnaval du destin» de Catherine Girard-Augry

Une forte leçon de renaissance

(Ouest-F rance  11 février 1994)
Catherine Girard-Augry à
« Vent de Soleil» -AURAY

Catherine Girard-Augry, prix du roman de l’Académie de Bretagne en 1975, a signé mardi soir à la Librairie « Vent de Soleil» son roman, « Le Carnaval du Destin,.. Un drame vrai, très actuel, raconté dans un style simple, vivant, efficace, où l’enfant, l’adolescente, puis la femme qu’est Virginie, sont affrontées à un mal héréditaire.
« Le Carnaval du destin » est un long et bouleversant parcours de vie qui se traverse, à la lecture, en une ou deux soirées de fortes émotions, et de subtiles traits de tendresse. L’amour le plus tragiquement assumé (l’exil à vie d’un père ne voulant pas être un danger pour ses enfants) y fait pendant avec la destructuration  puis renaissance d’une femme, très marquée dès l’enfance par un mal d’autant plus destructeur qu’il est tabou,
On lit ce roman avec beaucoup de bonheur en dépit de la tragédie familiale qui en est la toile de tond: une terrible maladie héréditaire qui n’est peut-être là que pour symboliser la mort en tant que telle. Et dont l’inéluctable menace, qui «  prend une fois sur deux l’habit de la folie », ne peut être déjouée. Du moins matériellement, par la médecine.
Dépression
Cette chose immonde et révoltante que doit porter tout nouveau-né de père ou mère atteints, se découvre à travers le regard et les luttes psychologiques d’une Virginie enfant, d’une Virginie adolescente, d’une Virginie devenue femme se mentant à elle-même et aux autres, « Puis d’une Virginie décidant de ne plus mentir à elle-même, ni à son entourage. Pour vivre enfin, authentiquement , dans la recréation d’elle-même. Mais cette redoutable initiation l’aura d’abord conduite à la dépression, avant qu’elle ne se retrouve dans un amour conjugual vrai et profond. Un amour d’abord cassé par un divorce (à cause de « la chose »  cachée qui interdit l’enfant). Puis un amour renoué et transfiguré (grâce à l’aveu de « la chose » enfin).
Drame en trois temps
Un drame vécu en trois temps: « malédiction, ghetto de l’âme », puis « renaissance ». Avec cette forte et sage pensée adoptée  par Virginie, en épilogue: « La souffrance est l’aiguillon cruel qui vous force à découvrir l’essentiel, Que jamais je ne te perde, bienheureuse douleur plus précieuse que l’eau, sans laquelle nous ne serions que du bois mort»
L’ écriture de Catherine Girard-Augry, ex-professeur de philosophie, dont les silences comptent autant que les courtes phrases qui font mouche, en est imprégnée. « Ce n’est pas une vie longue et douce qui compte, c’est le sens qu’on lui donne » souligne-t-elle. Celle de sa très crédible Virginie en témoigne. La romancière s’affirme, autant psychotérapeute qu’écrivain.
Jean-Pierre ALIIOT,

La conférence sur les sectes a mobilisé

La conférence sur le thème des sectes, tenue ce mardi au Grand Logis par Catherine Girard Augry, a attiré la foule. En effet, pendant plus de deux heures, les débats furent très animés.
Catherine Girard-Augry, qui a analysé le mécanisme des manipulations mentales après a tout d’abord parlé de la façon dont les sectes s’infiltrent dans la société : stages culturels, réseaux de distribution en produits diététiques, cours de langues, conseils en entreprises, partis politiques etc. Ensuite, elle a abordé la façon dont ceux-ci recrutent leurs adeptes et pourquoi les sectes sont en plein essor : en fait, « Très habiles à exploiter les événements malheureux : faiblesses passagères, isolement, deuils, etc., elles manipulent leurs proies dans un but inavoué, d’escroquerie morale et financière ». Enfin, concernant le danger que constituent les sectes pour l’individu et une menace pour la démocratie, Catherine Girard Augry a précisé qu’il était bien réel : les sectes ont accès à des postes de plus en plus importants aussi bien dans le domaine politique qu’économique. Malgré tout cela, Catherine espère que  « Des forces de vie émergent malgré tout et finissent par triompher ». Ecrivain et conférencière, Catherine Girard Augry, sociétaire des poètes français et de la société des gens de lettres a publié : «Clair obscur»   prix de l’Académie  de Bretagne et des Pays de la Loire, « Le carnaval du destin » roman, « et ses mains vers le ciel» recueil de poésies, « de paille et d’argent » témoignage sur les manipulations mentales, « Gaëlla, l’alchimie du silence».  récit  poétique.

(Ouest-France – Rennes – janvier 2002)
Pratique : renseignements auprès de I’ADFI – Rennes (association pour la défense de la famille et de l’individu) tél. :02 99 77 39 86.

Ouest-France – mardi 16 novembre 2010

Haute-Goulaine -
Conférence: la langue française en péril

Catherine Girard-Augry défend ne certaine idée de la langue française.

Les Amis de Goulaine présentent une conférence de I’écrivaine Catherine Girard-Augry : Langue française en péril ! SOS. Sociétaire et déléguée pour les Pays de la Loire de la société des poètes français, membre du bureau des Amis de Goulaine, Elle résume son cheminement : la langue française, dont les premiers textes
écrits (en langue romane) remontent au lX siècle est l’expression de notre patrimoine culturel et fonde notre identité nationale. Or, la conférencière estime que le français est aujourd’hui en péril au profit d’un vocabulaire anglo-saxon de plus en plus envahissant. Fautes d’orthographe et de syntaxe, barbarismes, néologismes, surabondance de sigles et d’abréviations, appauvrissement du vocabulaire trahissent l’affadissement inquiétant de la langue. Par cette conférence agrémentée de très nombreux exemples Catherine Girard-Augry veut démontrer que respecter notre propre langue, c’est nous affirmer dans  le monde.
Vendredi 26 novembre 2010, à19 h, au château de Goulaine. au 02 40 34 05 74  .

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