Conférences

Table des matières

Conférences disponibles à la demande.

Elles ont déjà  été données dans le cadre des universités permanentes dans les principales villes de l’Ouest – Au Centre Régional de Documentation Pédagogique ( CRDP – Nantes)  – Au Centre de Communication de l’ouest (CCO – Nantes) – Espace Ouest-France à Rennes – Acceuil des Villes de France (AVF) – Médiathèques – Cercles privés  etc.

De Paris aux Himalayas : les itinéraires de vie d’Alexandra DAVID-NEEL

Alexandra DAVID-NEEL (1868-1969), célèbre dans le monde entier pour avoir été la première Européenne à pénétrer dans Lhassa, la capitale du Tibet , alors interdit aux étrangers, en 1923, vécut une existence aventureuse que peu de femmes de son époque auraient eu l’audace d’imaginer.

Elle fut anarchiste, cantatrice, féministe, orientaliste, exploratrice, écrivain et conférencière. Attirée très tôt par les voyages, l’Orient et la spiritualité, ce n’est qu’à quarante-trois ans qu’elle commença sa vraie vie d’études et de pérégrinations.

Ses recherches l’ont amenée à séjourner en Inde, au Népal, au Japon, à parcourir la Chine d’est en ouest, à se hasarder dans le désert de Gobi et en Mandchourie, à explorer le Tibet, que ce soit à cheval, à dos de yack ou, le plus souvent, à pied. Sans les moyens d’assistance technique dont ils bénéficient aujourd’hui, y aurait-il encore des explorateurs capables d’accomplir de tels exploits ?

Alexandra DAVID-NEEL, à travers la trentaine d’ouvrages qu’elle a écrits, a largement contribué à mieux faire connaître en Europe le bouddhisme et surtout le lamaïsme qui en est l’expression tibétaine

Catherine GIRARD-AUGRY nous fait partager les épisodes les plus marquants de la destinée hors du commun de cette aventurière de l’esprit, de cette femme à l’énergie indomptable qui, à cent ans passés, faisait renouveler son passeport !

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Les sectes : un danger pour le XXIème siècle ?

Stages culturels, réseaux de distribution en produits diététiques, cours de langues, conseils aux entreprises, écoles privées, partis politiques… Ce sont là quelques uns des secteurs d’activités où s’infiltrent les sectes, qu’elles soient évangéliques, orientales, pseudo-psychologiques ou politiques.»

Pourquoi, aujourd’hui, les sectes sont-elles en plein essor ? Qui sont les dirigeants et comment s’y prennent-ils pour recruter leurs adeptes ?
Les sectes constituent-elles un danger pour l’individu et une menace pour la démocratie ? Ces questions, d’une brûlante actualité, doivent trouver réponse.

Catherine Girard-Augry, à partir d’enquêtes menées personnellement, a analysé le mécanisme des manipulation mentales ( Lire son ouvrage : «De paille et d’argent» ). Elle nous dit : ATTENTION ! Si les droits fondamentaux de toute démocratie – liberté de croyance, d’association et d’expression – ne peuvent être remis en cause, il nous faut être vigilants. Certaines sectes sont redoutables. reconnaître les indices qui trahissent l’organisation sectaire, comprendre les stratégies des dirigeants, c’est se donner les moyens d’éviter de tomber dans un piège dont les victimes sortent rarement indemnes.

Plus de 80 personnes ont écouté avec une grande attention Catherine Girard-Augry (en médaillon)

Catherine Girard-Augry a permis den savoir davantage sur le monde nébuleux des sectes

Plus de 80 personnes ont assisté, mercredi soir à l’abbaye sainte - Croix, à une conférence sur le thème « Les sectes, un danger pour le XXlème siècle ? ».

Dans le cadre des conférences 2004-05 de l’abbaye Sainte-Croix, le monde nébuleux des sectes a été abordé par Catherine Girard-Augry mercredi soir
Les éléments de réponse de Catherine Girard-Augry Durant près d’une heure d’intervention, l’oratrice, également formatrice consultante au Centre de développement de la communication, a captivé l’auditoire en répondant aux interrogations des quatre-vingts personnes présentes. Voici quelques-unes.de ses réponses
Pourquoi une telle expansion des sectes ?
« Les sociétés occidentales sont en crise devant la perte de nombreux repères traditionnels : la famille, la morale, les églises traditionnelles, la précarité de l’emploi. De ce fait, l’individu se sent de plus en plus isolé et il souffre du manque de dialogue en profondeur.
Comment peut-on définir une secte ?
Selon les sociologues il s’agit d’un groupement contractuel de volontaires qui pratiquent une même croyance».
Combien dénombre-t-on de sectes en France ?
Les sectes sont entre 250 et 400 et elles peuvent être de différents types :  les évangéliques comme les Témoins de Jéhovah ou les Mormons, les orientalistes (Missions de la lumière…), les pseudo-psychanalistes (scientologie ou méditation transcendantale), les apocalyptiques (Enfants de Dieu), les prétendument alternatives (secte Moon), les guérisseuses, les soucoupistes (mouvement raélien), les sataniques etc…
Toutes ces sectes sont-elles dangereuses ?
Non, il faut ainsi savoir que, depuis le début de l’ère chrétienne, il a existé au moins    1500 sectes vraiment religieuses. En revanche, une secte devient « sectaire »  et redoutable quand elle obéit à une certaine stratégie.
Quelle est la stratégie d’une secte «sectaire » ?
Tout d’abord, la formation est leur moyen principal d’action, qu’il s’agisse de la formation professionnelle, scolaire ou de réinsertion des personnes, privées d’emploi. Elles peuvent aussi proposer des techniques d’épanouissement personnel. Ensuite, elle utilise à merveille la politique de la carotte et du bâton  et, progressivement, l’adepte commence à perdre ses repères et ressent le besoin vital de parler au gourou, au maître.
Les autres critères perceptibles sont: le caractère exorbitant des exigences financières, la rupture
induite à l’environnement extérieur, l’atteinte à l’intégrité physique, l’embrigade- ment des enfants…
Quelle est votre conclusion ?:
Les sectes sectaires constituent un véritable danger car l’individu concerné est petit à petit privé de sa liberté d’être.
Guy-André coquet  ( Presse-Océan )

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Le piège des manipulations mentales

Parents despotes, tyrans domestiques, « petits chefs », « napoléons » d’entreprise,             « gourous », ils sont nombreux, ces monstres persécuteurs, mégalomanes et paranoïaques, qui assouvissent sur les autres leur soif morbide de pouvoir. Au nom de valeurs qu’ils leur imposent : Travail, Amour, Succès, Épanouissement… – valeurs dévoyées par leur comportement d’oppresseurs , ils brisent la résistance de leurs victimes, les avilissent par un harcèlement moral judicieusement dosé, pour en faire des instruments de leurs ambitions personnelles délirantes.

Quelle est la personnalité de ces êtres pervers ? Quelles stratégies mettent-ils en place pour piéger et anéantir leurs victimes ?

Catherine GIRARD-AUGRY, dans son ouvrage « De paille et d’argent », dénonce plus particulièrement les machinations des formateurs et consultants « gourous » qui s’infiltrent dans les milieux professionnels ou engluent dans leurs filets les particuliers en recherche d’un axe de vie plus épanouissant. Très habiles à exploiter les événements malheureux : faiblesses passagères, isolement, deuils etc., ils manipulent leurs proies dans un but inavoué d’escroquerie morale et financière.

Mais Catherine GIRARD-AUGRY lance aussi un message d’espoir : face à la passion de détruire de ces monstres grimés d’humanité, les forces de vie émergent malgré tout et finissent par triompher.

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Lire des romans pourquoi ?

Des centaines de romans publiés chaque année, des prix littéraires à succès. Pourtant, en ce début du XXIème siècle, beaucoup délaissent ce genre littéraire pour lui préférer histoire, biographies ou témoignages. Pourquoi ? La lecture des romans ne serait-elle donc qu’un simple passe-temps, agréable certes, mais superficiel ?

Pour Catherine Girard-Augry, non. La lecture du roman ne satisfait pas seulement un désir, légitime, de rêve et d’évasion. Elle est aussi, pour le lecteur, recherche de soi-même. Le roman, par le biais des personnages mis en situation, permet de découvrir les complexités de l’âme humaine, de s’interroger et, ainsi, de mieux comprendre nos comportements et ceux des autres.

Depuis plus de deux mille ans et dans toutes les cultures, ce genre littéraire a produit des chefs–d’œuvre. Son rôle est fondamental. Comme l’écrit le philosophe Jean GUITTON, c’est celui de nous faire « … connaître le sens de notre vie et des vies de ceux qui nous entourent et que l’hébétude du quotidien nous masque. »
Les auditeurs partageront-ils cette opinion ?

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Écouter, lire de la poésie : un plaisir à redécouvrir

Qui lit ou écoute de la poésie aujourd’hui ?

Les enfants, par obligation scolaire ? Les rêveurs ? Une infime minorité de personnes, pensons-nous.

Et pourtant, qui, dans un moment de détresse ou de bonheur, n’a cherché à retrouver, au fond de sa mémoire, quelques vers perdus pour adoucir sa peine ou exalter sa joie ? Qui n’a jamais fredonné des bribes de poèmes mis en chanson ?
Rappelons-nous Charles Trenet : « Longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues… »

Nous avons tous besoin d’écouter ou de lire de la poésie pour :

  • Découvrir ou redécouvrir la beauté du monde.
  • Vivifier nos émotions.
  • Nous approcher de l’essentiel.

En effet, qu’est-ce qu’un poème sinon l’expression de la perception immédiate, intuitive, fulgurante d’une réalité dans sa beauté, sa puissance d’émotion, ses replis les plus secrets et ses mystères ?
Cette « re-création » du monde par  le poète se réalise grâce à un travail sur les mots et les rythmes qui tente de capter ce que la pensée rationnelle est incapable de s’approprier.
La poésie s’enracine dans ce qu’il y a de plus fondamental en l’être humain : le rythme, la sensation, l’émotion ; elle peut aussi nous révéler, en de fugitives échappées, l’essence même des choses et la transcendance. Il est donc nécessaire, à  chacun d’entre nous, de redécouvrir le plaisir de lire ou d’écouter de la poésie, si nous voulons, à notre tour, aller moissonner « dans le champ des étoiles » (Victor Hugo).

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La parole et les échos du silence

Pour Georges GUSDORF, philosophe et professeur en sciences humaines à l’Université de Strasbourg, « Venir au monde, c’est prendre la parole, transfigurer l’expérience en un univers du discours. » (1). La parole est donc la voie d’accès à la réalité humaine. Autrement dit, après avoir brisé le silence, relatif, de la vie organique, l’enfant, par la maîtrise progressive du langage, s’affirme comme sujet et peut communiquer avec ses semblables.

Mais si les sons, le plus souvent, manifestent la vie, si la parole nous constitue en tant qu’êtres humains et contribue à notre évolution, le silence est là aussi, toujours chargé de sens. Angoissant pour les uns, apaisant pour les autres, il ne laisse personne indifférent. Le silence ne peut se définir comme une « absence de bruit », ni comme « l’état de quelqu’un qui s’abstient de parler ou d’écrire ». Quelle est alors sa signification et quel est son rôle ?

Catherine GIRARD-AUGRY, auteur d’ un récit poétique, « GAELLA , L’ALCHIMIE DU SILENCE » (Editions HELIOS) qui est une parabole de la parole et du silence, nous propose une réflexion très concrète sur les effets du silence dans notre vie de tous les jours. Capter les échos du silence, en découvrir le pouvoir alchimique, n’est-ce pas nous rendre plus présents à nous-mêmes et au monde et, ainsi, nous permettre d’appréhender l’inexprimable ?

( Ce texte a déjà fait l‘objet d‘adaptations théâtralisées )

(1) Georges Gusdorf LA PAROLE (PUF)

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Langue française en péril : SOS !

La langue française a une très longue histoire puisque les premiers textes écrits (en langue romane) remontent au IXème siècle. Elle est donc l’expression de notre patrimoine culturel et fonde notre identité nationale.

Or, depuis quelques dizaines d’années, sous l’influence des médias et les pressions sournoises des tenants d’une vision technocratique et globalisante du monde, notre langue est en péril au profit d’un sabir anglo-saxon de plus en plus envahissant.

Fautes d’orthographe et de syntaxe, barbarismes, néologismes, surabondance de sigles et d’abréviations, appauvrissement du vocabulaire trahissent l’affadissement inquiétant de notre langue.

De plus, nous sommes souvent confrontés à une confusion, habilement entretenue, entre deux concepts : l’enrichissement d’une langue et sa pollution par l’invasion de termes anglo-saxons se substituant aux termes français existants.

Snobisme, facilité et ignorance font des ravages.

Comme l’écrit Jean Dutourd, de l’Académie Française, le langage est « la charpente et le ciment des civilisations ». Le moyen le plus puissant d’asservir un peuple n’est-il pas de lui confisquer sa langue ou de la reléguer au rang de simple dialecte ? Nous avons donc le devoir de demeurer vigilants en préservant l’originalité – et la qualité- de notre moyen d’expression. Sinon, nous courons le risque de perdre notre identité et, à terme, notre liberté.

Par cette conférence, agrémentée de très nombreux exemples, Catherine Girard-Augry démontre que respecter notre propre langue, c’est nous affirmer dans le monde.

D’amour et de mélancolie : la poésie de Cécile Sauvage

( mère du compositeur Olivier Messiaen )

Lorsque Cécile Sauvage, en 1908, attendait son premier fils, qui deviendra le compositeur Olivier Messiaen elle écrivait :                                                                                   « Je souffre d’un lointain musical que j’ignore »                                                                              Cette phrase prémonitoire n’a pu être écrite que par une poète inspirée qui versifie depuis l’âge de quinze ans.

Cécile Sauvage est surtout connue pour avoir exalté l’amour maternel dans des poèmes d’une magnifique beauté (  «l’âme du bourgeon» 1908 )  Mais sa poésie ,  toute de joie et de mélancolie, est l’expression de l’amour filial et, surtout, de l’amour charnel et mystique.

En illustrant son propos par de larges extrait de poèmes, Catherine Girard-Augry va bien au-delà de l’image conventionnelle que l’on s’est efforcé de donner de Cécile sauvage. Elle nous fait découvrir les aspects les plus secrets et les plus méconnus de cette femme qui  «se mit en mots corps et âme jusqu’aux extrêmes» et qui en mourut.

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